24/12/2011
Abords vasculaires sous Echo: Reco
HEA, vraiment sûrs ?: Réponse début 2012 ?
Fluid Resuscitation with 6% Hydroxyethyl Starch (130/0.4) in Acutely Ill Patients: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis
Gattas DJ et all. Anesth Analg 2012; 114:159–69
Une autre méta-analyse sur l'inocuité ou pas des solutions d'HEA 130 000/0,4 (Voluven]. Rien ne permet de conclure pour ou pas. Les auteurs estiment nécessaire de s'assurer de l'inocuité réele de ces produits par des travaux conduits de manière indépendante de l'industrie et sur une population plus large que celle de réanimation habituellement incluse. Ils mettent par ailleurs en avant le retrait récent de plusieurs publications portant sur la sécurité de ce type d'HEA. Il cite une étude intitulée Crystalloid versus Hydroxyethyl Starch Trial (CHEST) réalisée en australie portant sur l'analyse de la mortalité à 90 jours en comparant ce type de solutés à du salé isotonique qui devrait voir ses premiers résultats produits début 2012.
| Tags : remplissage, perfusion, choc
21/12/2011
EZ-IO mieux que manuel: Une surprise ?
18/12/2011
Oxygène chimique: Le dispositif EMOX
Nous avons l'habitude d'avoir recours à de l'oxygène comprimé. La délivrance de l'oxygène peut cependant être réalisée in situ par une simple réaction chimique. C'est le choix fait dans les avions lors d'accident de dépressurisation et équipements de sécurité miniers. C'est le cas des chandelles chimiques utilisées pour prévenir la survenue d'hypoxie en atmosphères confinées. Cela a été le cas dans les structures sanitaires de campgane avant que des extracteurs adaptés ne supplante cette source. Mais savez vous qu'il existe des dispsitifs adaptés à la médecine d'urgence. C'est le cas du dispositif EMOX.
La réaction est déclenchée par l'adjonction de 450 ml d'eau dans un réservoir de 3 litres contenant 300 g de percarbonate de sodium et 7 g de maganese. La réaction permet d'obtenir un mélange humidifié à plus de 99% d'oxygène à un débit de 4 à 5 l/min pendant au moins 15 minutes. Des recharges sont disponibles.
Reste à savoir si, hormis l'intérêt intellectuel, ce dispositif est réellement efficient.
| Tags : oxygène
13/12/2011
25 recommandations UK pour les traumas jonctionnels
http://www.medicalsca.com/files/emf_parker_junctional_tra...
Une affaire d'équipe pour une prise en charge "aggressive" qu'il faut avoir réfléchi AVANT
| Tags : jonctionnel, hémorragie
11/12/2011
Quel modèle pour apprendre la coniotomie ?
L'apprentissage de ce geste est fondamental et fait appel le plus souvent à des simulateurs dont l'inconvénient est le coût élevé des pièces de rechange. Un des plus performants est le TraumaMan relativement onéreux. Des simulateurs moins performants existent (1, 2, 3, 4, 5). Certains ont développé des systèmes artisanaux plus ou moins sophistiqués qui n'ont pas cet inconvénient (6, 7, 8). Ces derniers permettraient un apprentissage de qualité identique à des modèles sophistiqués. Les modèles animaux ne seraient pas tous appropriés notamment le modèle canin, ce qui semble être moins vrai avec un modèle porcin. L'apprentissage exclusif sur cadavre est difficilement envisageable. La meilleure approche est certainement d'acquérir cette compétence d'abord sur mannequins et de finaliser par l'apprentissage sur cadavre. 5 gestes réussis semblent être requis.
| Tags : simulateurs, pédagogie
10/12/2011
Back to the field: La réalité de terrain US sur l'intra-osseuse
| Tags : intraosseux, abord vasculaire, remplissage
Military Mountaineering
09/12/2011
Intubation: Une formation minimale
A Critical Reassessment of Ambulance Service
Airway Management in Pre-Hospital Care
Deakin C et all.
08/12/2011
Document SFMU: Enseignement d'urgence au combat
Document SFMU: Analgésie et afflux de blessés en contexte de guerre
Document SFMU: Choc hémorragique en médecine de l'avant
| Tags : choc, hémorragie, remplissage, garrot, tourniquet
06/12/2011
Le TCCC: Sa vraie vie sur le terrain
Les faits
Il existe peu de données publiées sur ce qui est effectivement réalisé sur le terrain. Voici quelques données tirées d'un compte-rendu du comité tactique du TCCC US.
Il s'agit d'un travail réalisé en afghanisatn au niveau des roles 1 US de l'armée de l'air. 678 interventions ont été collectées sur 524 blessés.
Il en ressort que
1. Le remplissage vasculaire n'est pas réalisé avec le soluté recommandé par le TCCC
2. La prévention d el'hypothermie n'est pas faite de manière conforme à la procédure
3. 13% des garrots sont placés AU DESSOUS de la lésion qui saigne
4. 1 intervention par tranche de 5 blessés jugée nécessaire n'a pas été réalisée
Les propositions sont à lire ici
05/12/2011
Audition du combattant et blast
Ear injuries sustained by British service personnel subjected to blast trauma
Breeze J. et all. The Journal of Laryngology & Otology (2011), 125, 13–17
Objectives:
To describe the pattern of ear injuries sustained by all British servicemen serving in Iraq and Afghanistan between 2006 and 2009; to identify all servicemen evacuated to the Royal Centre for Defence Medicine following blast injury; to ascertain how many underwent otological assessment; and to calculate the incidence of hearing loss.
Design and setting:
A retrospective analysis of data obtained from the Joint Theatre Trauma Registry and the Defence Analytical and Statistics Agency, together with audiometry records from the University Hospitals Birmingham National Health Service Trust.
Results:
Ear damage was present in 5 per cent of all British servicemen sustaining battle injuries. Tympanicmembrane rupture occurred in 8 per cent of personnel evacuated with blast injuries. In 2006, 1 per cent of servicemen sustaining blast injury underwent audiography; this figure rose to 13 per cent in 2009. Fifty-three per cent of these audiograms were abnormal.
Conclusion:
The incidence of tympanic membrane rupture was higher than that found in previous conflicts. Otological assessment prior to and following military deployment is required to determine the incidence of ear injury amongst British servicemen following blast trauma.
03/12/2011
Médecine et Armées
Rachis: Immobilisation et traumatismes pénétrants, que dit le PHTLS ?
Prehospital Spine Immobilization for Penetrating Trauma—Review
and Recommendations From the Prehospital Trauma Life Support
Executive Committe
http://www.ucdmc.ucdavis.edu/emergency/education/residenc...
- There are no data to support routine spine immobilization in patients with penetrating trauma to the neck or torso.
- There are no data to support routine spine immobilization in patients with isolated penetrating trauma to the cranium.
- Spine immobilization should never be done at the expense of accurate physical examination or identification and correction of life-threatening conditions in patients with penetrating trauma.
- Spinal immobilization may be performed after penetrating injury when a focal neurologic deficit is noted on physical examination although there is little evidence of benefit even in these cases.
ATTENTION
Le PHTLS, qui correspond à un ensemble de procédures destinée à être mises en oeuvre par des techniciens d'urgence, ne reflète pas du tout la pratique française.
02/12/2011
Plus de mortalité si la PA est inférieure à 100 mmHg
Hypotension is 100 mm Hg on the battlefield.
Eastridge BJ et all. Am J Surg. 2011 Oct;202(4):404-8.
BACKGROUND:
Historically, emergency physicians and trauma surgeons have referred to a systolic blood pressure (SBP) of 90 mm Hg as hypotension. Recent evidence from the civilian trauma literature suggests that 110 mm Hg may be more appropriate based on associated acidosis and outcome measures. In this analysis, we sought to determine the relationship between SBP, hypoperfusion, and mortality in the combat casualty.
METHODS:
A total of 7,180 US military combat casualties from the Joint Theater Trauma Registry from 2002 to 2009 were analyzed with respect to admission SBP, base deficit, and mortality. Base deficit, as a measure of hypoperfusion, and mortality were plotted against 10-mm Hg increments in admission SBP.
RESULTS:
By plotting SBP, baseline mortality was less than 2% down to a level of 101 to 110 mm Hg, at which point the slope of the curve increased dramatically to a mortality rate of 45.1% in casualties with an SBP of 60 mm Hg or less but more than 0 mm Hg. A presenting SBP of 0 mm Hg was associated with 100% mortality. The data also established a similar effect for base deficit with a sharp increase in the rate of acidosis, which became manifest at an SBP in the range of 90 to 100 mm Hg.
CONCLUSIONS:
This analysis shows that an SBP of 100 mm Hg or less may be a better and more clinically relevant definition of hypotension and impending hypoperfusion in the combat casualty. One utility of this analysis may be the more expeditious identification of battlefield casualties in need of life-saving interventions such as the need for blood or surgical intervention.
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Une PAS de moins de 100 mmHg est un facteur de mortalité chez le blessé. La procédure de sauvetage au combat indique la nécessité de préserver un pouls radial perceptible associée à une conscience normale. Il s'agit donc d'un impératif absolu car ces deux éléments sont chez le blessé au combat hémorragique obtenu par la mise en jeu de mécanismes compensateurs contre lesquels le temps joue.