26/12/2010
Port de charges
Le port de charges lourdes est un élément important à prendre en compte. Vous ne devez pas vous charger de manière inconsidérée. Un équilibre est à trouver entre ce qui est nécessaire pour le combat, l'hydratation, l'alimentation, le matériel santé et VOS CAPACITES PHYSIQUES. Le lien suivant aborde la problématique vue par les américains.
http://www.bordeninstitute.army.mil/other_pub/LoadCarriag...
Drainage thoracique en images
Le drainage thoracique en condition de combat doit rester l'exception. Il peut se justifier en cas d'échec ou d'insuffisance de l'exsufflation ou de la thoracostomie au doigt. Il peut également s'envisager selon les conditions tactiques si le délai d'EVASAN es long. Le document ci-après présente de manière très didactique la réalisation de ce geste pas si anodin qu'il n'y paraît.
http://www.copacamu.org/IMG/pdf/3-roch.pdf
| Tags : drainage thorax, pneumothorax
9 line en DARI
Contrubution de l'OMLT6 (MC Boulanger A.), une présentation en DARI du 9 Line.
9 Line En cours
Le 9 Line MEDEVAC request est le message type utilisé pour la réalisation des évacuations sanitaires héliportées en afghanistan. Les exemples donnés dans les divers documents du CITERA présentent ce message. Ils sont actualisés au moment de la révision des ces documents. Ils peuvent donc être légèrement différents de la réalité. Le version actuelle utilisée est présentée dans le lien suivant.
| Tags : 9 line
23/12/2010
Exsufflation: 5 cm suffisent !
Can J Surg. 2010 June; 53(3): 184–188
Ball CG et all.
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Résumé
Needle thoracostomy decompression was attempted in 1.5% (142/9689) of patients. Among patients with blunt injuries, the incidence was 1.4% (101/7073). Patients transported by helicopter (74%) received a 4.5-cm sheath. The remainder (26% ground transport) received a 3.2-cm catheter. A minority in each group (helicopter 15%, ground 28%) underwent immediate chest tube insertion (before thoracic ultrasound) because of ongoing hemodynamic instability. Failure to decompress the pleural space by NT was observed via ultrasound and/or CT in 65% (17/26) of attempts with a 3.2-cm catheter, compared with only 4% (3/75) of attempts with a 4.5-cm catheter (p < 0.001).
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Morceau choisi
Although some authors13,16 have called for 7- to 8-cm needles to ensure that all OPTXs are decompressed, it appears that even catheters as short as 4.5 cm can puncture the heart at standard insertion locations in 2.5% of trauma patients.24 Other complications include chest wall hematoma, hemothorax, empyema and dislodgement in up to 8% of patients.18,25 In an attempt to avoid these issues, as well as access the pleural space more reliably, support for axillary NT is increasing.3,18,22,25,39 This lateral location takes advantage of a thinner chest wall (mean 2.6 cm)16 and is the military’s first choice if under fire because it allows medics to keep a soldier’s body armor in place while achieving decompression.40 Although we observed no direct complications in our study, we support the use of a catheter at of least 4.5 cm in length.
Commentaires
Le pneumothorax suffocant est la seconde cause de mort évitable au combat. Sa pris en charge repose sur la décompression de l'air retneu dans la cage thoracique. Outre la thoracostomie au doigt, geste de référence simple et sans danger, il peut être effectué une décompression à l'aiguille. Certains militent pour l'emploi d'un cathéter de grande taille de 8 cm du fait de l'épaisseur de la paroi thoracique, en particulier chez les militaires . Cependant le risque de plaie cardiaque et des gros vaisseaux est relativement important et peut atteindre 2.5% des blessés (1, 2, 3), ce d'autant plus que les ponctions sont habituellement réalisées de manière beaucoup trop médianes.
En condition de combat, une conduite raisonnable est de pratiquer cette exsufflation par voie LATERALE (4) et par ailleurs d'utiliser des cathéters de 5 cm qui apparaissent SUFFISANTS (5)
| Tags : décompression
21/12/2010
Hydroxyethylamidon: Attention !
Cette revue de littérature rappelle quelques données essentielles sur l'emploi des HEA pour le remplissage vasculaire. Il en ressort que le bien fondé de cette pratique n'est pas validé y compris pour les HEA de 3ème génération 130/0,4 dont fait partie le voluven pourtant les moins sujets à complications. Ces dernières sont repréesntées par le risque d'insuffisance rénale, la tendance au saignement et une tendance à l'augmentation de la mortalité. Il n'est pas sans intérêt de faire remarquer que l'HYPERHES est un soluté contennat un HEA de type 2005.
Première lecture
REVIEW ARTICLE
The Efficacy and Safety of Colloid Resuscitation in the Critically Ill
Christiane S. Hartog, MD, Michael Bauer, MD, and Konrad Reinhart, MD
(Anesth Analg 2011;112:156 –64)
Despite evidence from clinical studies and meta-analyses that resuscitation with colloids or crystalloids is equally effective in critically ill patients, and despite reports from high-quality clinical trials and meta-analyses regarding nephrotoxic effects, increased risk of bleeding, and a trend toward higher mortality in these patients after the use of hydroxyethyl starch (HES) solutions, colloids remain popular and the use of HES solutions is increasing worldwide. We investigated the major rationales for colloid use, namely that colloids are more effective plasma expanders than crystalloids, that synthetic colloids are as safe as albumin, that HES solutions have the best risk/benefit profile among the synthetic colloids, and that the third-generation HES 130/0.4 has fewer adverse effects than older starches. Evidence from clinical studies shows that comparable resuscitation is achieved with considerably less crystalloid volumes than frequently suggested, namely, 2-fold the volume of colloids. Albumin is safe in intensive care unit patients except in patients with closed head injury. All synthetic colloids, namely, dextran, gelatin, and HES have dose-related side effects, which are coagulopathy, renal failure, and tissue storage. In patients with severe sepsis, higher doses of HES may be associated with excess mortality. The assumption that third-generation HES 130/0.4 has fewer adverse effects is yet unproven. Clinical trials on HES 130/0.4 have notable shortcomings. Mostly, they were not performed in intensive care unit or emergency department patients, had short observation periods of 24 to 48 hours, used cumulative doses below 1 daily dose limit (50 mL/kg), and used unsuitable control fluids such as other HES solutions or gelatins. In conclusion, the preferred use of colloidal solutions for resuscitation of patients with acute hypovolemia is based on rationales that are not supported by clinical evidence. Synthetic colloids are not superior in critically ill adults and children but must be considered harmful depending on the cumulative dose administered. Safe threshold doses need to be determine in studies in high-risk patients and observation periods of 90 days. Such studies on HES 130/0.4 are still lacking despite its widespread and increasing use. Because there are safer and
equally effective alternatives in the form of crystalloids, use of synthetic colloids should be avoided except in the context of clinical studies.
Seconde lecture
La Société Française d'anesthésie-réanimation rappelle d'ailleurs également ce risque hémorragique y compris pour les HEA 10/0,4 notamment lors d'adminsitration aiguë.
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L’albumine, les gélatines et l’amidon 130 000/0,4 (Voluven®) n’interfèrent pas, ou quasiment pas avec l’hémostase. La prudence reste toutefois conseillée : Comentaires Ainsi les effets secondaires des HEA ne sont pas que liés à eur adminsitration répétitive. Dans nos conditions d'emploi , il apparait nécessaire d'observer une certaine retenue dans ll'usage des HEA. Ceci plaide pour l'utilisation des solutés cristalloïdes tel que le Ringer lactate, le sérum salé hypertonique et pose la question d'un recours plus large au gélatines fluides modifiées malgré leur risque allergique (?)
- chez les patients insuffisants rénaux
- en cas de perfusion prolongée ou de volume de colloïdes important ;
- en cas de troubles de l’hémostase acquis ;
- chez les patients traités par antiplaquettaires ou anticoagulants ;
- en présence d’une anémie ou thrombopénie profonde ;
- chez les patients porteurs d’une maladie de Willebrand ;
- chez les patients de groupe sanguin O (ces patients ont spontanément un taux de Willebrand plus bas) ;
- en présence d’un saignement chirurgical actif ;
- en présence d’une transfusion massive ou d’une hypothermie.
| Tags : remplissage, choc, hémorragie