21/08/2012
Une nouvelle stratégie pour l'afghanistan
| Tags : géopolitique
Indicateurs de situation en afghanistan
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20/08/2012
L'intubation mieux qu'un dispositif supraglottique
Endotracheal intubation versus supraglottic airway insertion in out-of-hospital cardiac arrest
Wang HE et all. Resuscitation 83 (2012) 1061–1066
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Lors de la prise en charge préhospitalière d'un arrêt cardiaque il vaut mieux intuber que mettre en place un dispositif laryngé. Les conclusions de ce travail interpellent car elles vont à l'encontre de certaines propositions d'emploi de dispositifs laryngés pour le contrôle préhospitalier des voies aériennes.
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Objective
To simplify airway management and minimize cardiopulmonary resuscitation (CPR) chest compression interruptions, some emergency medical services (EMS) practitioners utilize supraglottic airway (SGA) devices instead of endotracheal intubation (ETI) as the primary airway adjunct in out-of-hospital cardiac arrest (OHCA). We compared the outcomes of patients receiving ETI with those receiving SGA following OHCA.
We performed a secondary analysis of data from the multicenter Resuscitation Outcomes Consortium (ROC) PRIMED trial. We studied adult non-traumatic OHCA receiving successful SGA insertion (King Laryngeal Tube, Combitube, and Laryngeal Mask Airway) or successful ETI. The primary outcome was survival to hospital discharge with satisfactory functional status (Modified Rankin Scale ≤3). Secondary outcomes included return of spontaneous circulation (ROSC), 24-h survival, major airway or pulmonary complications (pulmonary edema, internal thoracic or abdominal injuries, acute lung injury, sepsis, and pneumonia). Using multivariable logistic regression, we studied the association between out-of-hospital airway management method (ETI vs. SGA) and OHCA outcomes, adjusting for confounders.
Of 10,455 adult OHCA, 8487 (81.2%) received ETI and 1968 (18.8%) received SGA. Survival to hospital discharge with satisfactory functional status was: ETI 4.7%, SGA 3.9%. Compared with successful SGA, successful ETI was associated with increased survival to hospital discharge (adjusted OR 1.40; 95% CI: 1.04, 1.89), ROSC (adjusted OR 1.78; 95% CI: 1.54, 2.04) and 24-h survival (adjusted OR 1.74; 95% CI: 1.49, 2.04). ETI was not associated with secondary airway or pulmonary complications (adjusted OR 0.84; 95% CI: 0.61, 1.16).
In this secondary analysis of data from the multicenter ROC PRIMED trial, ETI was associated with improved outcomes over SGA insertion after OHCA.
15/08/2012
Analgésie du combattant:Le point US
Pain Management Task Force - Final Report - May 2010
Providing a Standardized DoD and VHA Vision and Approach to Pain Management to Optimize the Care for Warriors and their Families
http://www.amedd.army.mil/reports/Pain_Management_Task_Fo...
Analgésie du combattant: Une vision anglaise
End-to-end military pain management
Hocking G et all. J R Army Med Corps 1999; 145: 116-118
La prise en charge de la douleur du combattant. Les propositions ne sont pas récentes
14/08/2012
Evasan hélico: Bien mieux avec du personnel compétent !
Impact of critical careYtrained flight paramedics on casualty survival during helicopter evacuation in the current war in Afghanistan
Mabry RL et all. J Trauma Acute Care Surg. 2012;73: S32YS37
On présente toujours les évacuations aériennes par hélicoptères conduites par les US comme très peu médicalisées du fait des compétences très limitées des combat medics habituellement embarqués.
Il faut réviser cette opinion, car outre le fait que le combat medic US peut être un vrai professionnel de l'urgence ( dès lors qu'il est EMT-P voire I, encore plus si il appartient à une unité comme le 75ème ranger ou les seals). C'est aussi le cas des médicalisations conduites par les unités qui dépendent de la garde nationale. Cette dernière semble en effet appliquer des standards civils armant ses hélicoptères d'au moins deux personnels flight medic dont l'un de niveau EMT-P, formés spécifiquement et disposant d'une expérience professionnelle en médecine d'urgence de plus de 9 ans, et son binome de formation plus basique.
Une telle manière de procéder permet de réduire la mortalité à 48h des blessés transportés qui passe de 15% pour les blessés transportés par l'army à 8% pour les blessés transportés dans les hélicoptères de la garde nationale.
On voit là finalement l'esquisse d'une convergence enre nos modalités de transport de blessés, celles des anglais qui mettent en oeuvre les MERT-Enhanced et la garde nationale US.
Une exigence: Des professionnels expérimentés de l'urgence doivent être dans les vecteurs d'EVASAN, ce d'autant que les délais de transport sont longs supérieurs à 30 min.
Actualités du TCCC: Ce qui se fait sur le terrain, point 2012
Lairet JR et all. J Trauma Acute Care Surg. 2012;73: S38YS42.
Un bilan qui porte sur près de 1000 prises en charge préhospitalière. Les gestes les plus fréquemment effectués sont des gestes d'hémostase et il le sont avec efficacité. Près de 700 fiches TCCC sont remplies. 17% des blessés justifient de la pose d'au moins un garrot.
Le geste d'hémostase le plus fréquemment réalisé est la réalisation d'un pansement compressif avec packing (37% des blessés). Il est fait appel à un pansement hémostatique associé au pansement compressif et au packing dans seulement 2,3 % des cas.
L'ouverture des voies aériennes fait appel avant tout à l'emploi de canules naso/oropharyngées mais seulement dans 2,7% des cas. Une intubation est pratiquée dans 2,8% des cas et une coniotomie dans 1,5% des cas.
Les gestes de décompression thoracique restent peu fréquents. Une exsufflation n'est réalisée que dans 1,1% des cas. Le drainage thoracique reste rare (0,6% des cas). Enfin un paansement 3 côtés n'est nécessaire que dans 1,2% des cas.
La prise en charge du choc hémorragique fait appel à une réanimation hypotensive dans seulement 3,9% des blessés. Le remplissage vacsulaire est assuré en grande majorité par le salé isotonique
La prévention de l'hypothermie fait appel avant tout à des couvertures en laine simple alors que les dispsoitifs avancés de type HPMK ne sont utilisés que dans 5,6% des cas et les couvertures aluminisés simples dans 8,5% des cas.
Une donnée majeure de cette publication est la faible performances des opérateurs concernant les manoeuvres d'ouverture des voies aériennes et de décompression thoracique alors que les manoeurves d'hémosatse sont bien conduites.
Ce travail exprime bien le fossé qui existe entre ce qui devrait être fait et ce qui est dit être fait. Pour faire le parallèle avec le sauvetage au combat ce qui relève du SC1 est correctement réalisé ais ce qui qui relève des gestes avancés de sauvetage du niveau SC2 est soit non fait soit réalisé de manière incorrecte.
Ce document apparaît donc devoir être compris comme un rappel au besoin de formation initiale ET continue de qualité, basée sur la pratique réelle de gestes enseignés par des tuteurs ayant l'expérience de ceux-ci et basant leur enseignement sur des faits objectifs collectés à la source dans le cadre d'un registre du sauvetage au combat.