11/09/2011
Arrêt cardiaque chez le blessé de guerre
Un travail anglais portant sur la prise en charge de 52 arrêts cardiaques des blessés de guerre montre que la survie est de l'ordre de 8% bien que 27% puisse retrouver une activité cardiaque. Les mécanismes lésionnels sont essentiellement représentés par les IED et les lésions des membres. L'exsanguination apparait être la cause principale des décès. Il n'est pas fait mention de pneumothorax suffocants. La survie ne s'observe que chez ceux dont l'arrêt est survenu après le début de leur EVASAN avec une durée maximale de réanimation cardiaque de 24 minutes. La persistance d'une activité électrique pendant la réanimation serait facteur de bon pronostic. L'absence d'activité cardiaque échographique pendant la réanimation serait de mauvais pronostic.
Cet article évoque par ailleurs l'intérêt potentiel de la réalisation d'une thoracotomie de sauvetage à 12 reprises.
En pratique bien que la prise en charge de ce type de patient soit complexe et peu envisageable en cas d'afflux massif/saturant, il apparait d'intérêt majeur de transférer AU PLUS VITE les patients blessés les plus graves dans une structure chirurgicale.
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